3 jours à Toulouse : je découvre la ville rose grâce à ses habitantes

Visiter Toulouse en 3 jours, c'était mon plan pour enfin faire le tour de cette fameuse ville rose. Ses façades en brique qui rosissent au soleil, ses terrasses où tout le monde se tutoie... tout m'attirait. On dit que Toulouse a une âme chaleureuse et un accent qui met de bonne humeur. J'avais envie de ressentir par moi-même ce mélange de chaleur et de nonchalance qu'on dit typiquement toulousain. Franchement, j'ai bien fait !
Pour ce long week-end, j'ai opté pour un hébergement chez l'habitante. Grâce à la communauté NomadSister, j'ai rencontré des Toulousaines passionnées, prêtes à partager l’histoire de Toulouse.
En trois jours, elles m'ont entraînée à travers les incontournables du centre : du quartier Saint-Étienne aux ruelles animées du quartier Saint-Cyprien, en passant par le musée des Augustins (véritable joyau de l'art médiéval), le splendide couvent des Jacobins et le marché Victor Hugo.
On a flâné sur les bords de Garonne, admiré les façades roses au soleil couchant et profité de cette douceur de vivre toulousaine. Trois jours intenses !
Seul regret : je n'ai pas goûté au fameux cassoulet. Il faisait beaucoup trop chaud pour ça !
Organiser un week-end à Toulouse solo
Crois-moi, quand on voyage seule, la préparation fait toute la différence. Avant de me lancer dans cette petite aventure dans le Sud-Ouest, j'ai contacté plusieurs hébergeuses sur NomadSister. Nous avons échangé en amont, partagé nos envies et nos disponibilités. J'ai tout de suite senti cette bienveillance qui caractérise la communauté.
Pour donner du sens à ce long week-end solo, j'ai choisi d'explorer Toulouse à travers les yeux de celles qui y vivent. Trois hébergeuses, trois approches de la ville, trois itinéraires mêlant culture, balades et confidences. Leurs conseils ont été mon meilleur guide pour créer un séjour à mon image.
Se déplacer à Toulouse : à pied, en tuk-tuk ou en métro
Pour mon plus grand plaisir, j'ai surtout marché durant ces trois jours. C'est le meilleur moyen de voir de près les beaux bâtiments anciens, d'admirer chaque toit toulousain et de reconnaître le style unique de la ville, entre brique et lumière.
Quand il fallait changer de direction ou gagner du temps, le métro était parfait : avec seulement deux lignes, impossible de se tromper. Le tram, lui, permet de rejoindre facilement l'aéroport.

Et pour une touche plus originale, j'ai aussi testé le tuk-tuk, un moyen pratique et amusant pour découvrir la ville tout en profitant du street art disséminé un peu partout.
Itinéraire pour visiter Toulouse en 3 jours
Cette escapade m’a offert bien plus qu’un simple séjour : j’ai pu visiter Toulouse autrement. Chaque jour avait son lot d’activités dans des endroits différents.

Toulouse est une friandise d’architecture, surtout dans son centre historique, avec cet enchevêtrement de ruelles médiévales étroites et sinueuses où les façades semblent presque se toucher.
Jour 1 : le centre historique de Toulouse avec une locale
Rencontre avec Carmen sur la place du Capitole

Dès le matin, j’ai retrouvé Carmen, une toulousaine de naissance et de cœur, sur la place du Capitole, pile sous l’horloge. Ici, pas de mairie, mais un Capitole, majestueux ! Ce jour-là, des invités en habits de fête attendaient l’entrée des mariés pour la célébration civile.
Pour commencer, Carmen m’entraîne vers une boulangerie. Grande amatrice de chocolatines, elle a testé toutes celles de la ville et jure que les meilleures sont chez Sandyan, la pâtisserie-salon de thé, rue Alsace Lorraine.
Manque de chance, nous arrivons trop tard : plus une seule chocolatine. Qu’importe, nous avons passé une heure devant un café à échanger nos anecdotes de voyage. J’ai adoré cette complicité immédiate.
Balade dans le centre historique
Carmen connaît très bien sa ville et m’a transmis des informations sur ce riche patrimoine culturel et l’histoire de la Ville Rose, rendant la balade encore plus vivante.

Ensemble, nous avons flâné de la place du Capitole jusqu'à la basilique Saint-Sernin, la plus grande église romane d'Occident. Son dôme octogonal et ses cinq clochers en font un chef-d'œuvre de l'art roman. L'entrée est gratuite, et franchement, l'intérieur vaut le détour.

Pause repas au bord de la Garonne
Vers midi, pause déjeuner bien méritée au bord de la Garonne, sur le quai de la Daurade, à la terrasse du bar-restaurant façon guinguette Les Pêcheurs de Sable.

L’Enfant au bonnet d’âne, la statuette rouge du Pont-Neuf

Ensuite, petite promenade le long des berges de la Garonne. Dans un dégueuloir du Pont-Neuf, j'aperçois une statuette rouge.
Sur le moment, j'ai cru voir un diablotin. Carmen me raconte qu'il s'agit en réalité de “L'Enfant au bonnet d'âne”, une œuvre éphémère de l'artiste toulousain James Colomina, représentant un enfant puni, bonnet d'âne sur la tête.
Beaucoup s'en font tout un roman : certains y voient un démon, d'autres un symbole de malice. Ce n'est pas l'emblème de la ville – la croix occitane garde ce rôle depuis des siècles – mais cette sculpture rouge est devenue un repère attachant, à la fois discret et intrigant.
Les ruelles des Carmes, un labyrinthe plein de charme

L’après-midi, dans la chaleur écrasante de ce mois d’août, nous nous engageons dans les ruelles du quartier des Carmes, de plus en plus étroites, à l’abri du soleil. Carmen me montre des cours intérieures secrètes et de splendides hôtels particuliers que je n’aurais jamais découverts seule.


Nous avons terminé la journée au port de l’Embouchure, sur la péniche Maison de la Violette. Intriguée par le concept, j’espérais une vraie expérience autour de la fleur emblématique de Toulouse. En réalité, c’est surtout une boutique à touristes. Dommage, l’idée avait du potentiel.
Jour 2 : flânerie sur le Canal du Midi et soirée dans le centre-ville
Une croisière paisible sur le Canal du Midi

Le lendemain, c’est avec Margaux, que je pars découvrir un autre visage de Toulouse : une promenade le long du mythique Canal du Midi, patrimoine mondial de l’UNESCO.
J’avais réservé une sortie en bateau sur le Catefifi, barré par Malcolm, qui connaît parfaitement la vie du canal et la raconte avec enthousiasme. Entre anecdotes et petites histoires locales, la balade prenait une dimension vivante.

Cette activité en petit comité (le bateau n'accueille qu'une dizaine de passagers) est parfaite pour voguer lentement à l'ombre des platanes centenaires. Le cadre est apaisant, la vue sur les péniches colorées amarrées à la queue leu leu, hypnotique. Un moment de détente pure.
Dîner et vins d’exception au 5 Winebar
En fin de journée, nous choisissons de nous laisser porter par l’ambiance du centre-ville, errant un peu au hasard dans les rues animées. Pas de réservation, juste l’envie de nous arrêter là où l’atmosphère nous attirerait toutes les deux. En plein mois d’août, trouver un restaurant ouvert relève presque du défi.
Jour 3 : décollage vers Aéroscopia et profiter de la fin du séjour
Plongée dans l’histoire de l’aviation à Aéroscopia

Situé à deux pas des gigantesques hangars de Blagnac où l’on assemblait autrefois l’A380, ce musée abrite, sous une halle monumentale, une collection remarquable.
Il faut prévoir au minimum une bonne heure pour la visite.
Dernière soirée place Saint-Georges
Pour clore cette aventure toulousaine, Julie me propose une balade du côté de la place Saint-Georges, l’un des quartiers les plus animés du centre avec ses jardins, ses terrasses et ses restaurants.
Nous nous arrêtons au Monsieur Georges. Malheureusement, l’expérience n’a pas été à la hauteur : service peu attentif et plats décevants. Je ne recommande pas, même pour un apéritif ou un dîner improvisé.
Quand visiter Toulouse ? Le bon moment pour un week-end réussi
J’y suis allée en plein mois d’août, et même si la ville reste charmante, la chaleur était intense et beaucoup d’habitants avaient déserté Toulouse pour les vacances.
Bilan de mon week-end à Toulouse : rencontres, partages et envie de revenir
J'ai découvert que la vraie richesse d'un séjour ne réside pas dans les monuments visités, mais dans les rencontres authentiques et les partages humains.
Carmen, Margaux et Julie sont devenues bien plus que des hôtes occasionnelles : elles font maintenant partie de mon réseau d'amies et de contacts voyageuses.
A propos de l'auteur :
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Grandes voyageuses, ou femmes qui osent l’aventure pour la première fois, les rédactrices de NomadSister sont toutes des passionnées de voyages. Elles partagent leurs conseils et expériences avec cette envie de vous donner des ailes.
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