Ma vie et celle de ma poussette dans les rues de Tunis
Mais ce qui est vrai pour Tunis, l'est également pour Djerba, Gabès ou encore Kairouan !
Là-bas, les trottoirs n'existant pas ou quand c'est les cas, ils sont quasi impraticables ou "squatter" par les tables, chaises, narguilés des cafés ou encore les scooters, vélos ou voitures des clients. Le phénomène est tel que la presse tunisienne le dénonce.
En attendant que cela change, je fais comment avec ma poussette ?
La solution est de posséder une poussette tout-terrain avec une capacité de pilotage, à faire pâlir les meilleurs pilotes de courses. Et pourtant, même dans ces conditions, la promenade relève du défi ! Et surtout, ai-je envie de faire respirer à ma fille le gaz des pots d'échappement qui sont à sa hauteur ?
Ma réponse est : Non, non, non ! Il suffit d'être une heure dans les rues du Tunis, pour se rendre compte que les contrôles anti-pollution des véhicules ne relèvent pas des priorités gouvernementales, du moment.
Ma solution est radicale : "Je laisse ma poussette en France !" J'opte pour une écharpe de portage. Outre le confort que procure cette écharpe, ma fille est en parfaite sécurité et profite de la vue. S'il est nécessaire de contourner un obstacle (trottoir défoncé, étal d'un marchand, etc... ), je peux le faire avec une totale aisance.
Enfin, pas tout à fait ! L'usage de l'écharpe de portage est très rare en Tunisie. Si la tête de l'enfant est cachée, personne soupçonne que vous portez un enfant... et vous vous faites allègrement bousculer ! Seuls les touristes européens s'écartent avec délicatesse et souvent avec un sourire de tendresse.
MODE DE VIE| CULTURE LOCALE| PORTRAIT & RENCONTRES
L’équipe de rédaction :
Grandes voyageuses, ou femmes qui osent l’aventure pour la première fois, les rédactrices de NomadSister sont toutes des passionnées de voyages. Elles partagent leurs conseils et expériences avec cette envie de vous donner des ailes.
Qui sommes-nous?